Rencontre avec les intervenants et mon père au CHSLD. Il va bien. Je suis même étonné de le trouver si détendu après quelques épisodes où il s'enfonçait dans sa maladie, où l'on croyait, mes frères et moi, le perdre pour de bon. Avec sa lenteur de parkinsonien il m'a dit qu'il trouvait les choses belles. Peut être que la réalité devient comme un bijou, quelque chose de précieux. Maurice Sendak, dans une de ses dernières entrevues, disait que sa vieillesse lui faisait découvrir à quel point la vie est extraordinaire, une révélation lumineuse. J'ai pensé à ça en voyant le sourire de mon père.