Mon voisin de corridor. Je le salue. Nos civières sont balayées par un courant d'air glacial. Je partage cette impression avec lui. Il me toise, son cerveau éminemment supérieur au mien, à celui des préposés, des nurses, du personnel entier de l'hôpital et du système entier. Ok,je le prend pas personnel. Il attend aussi le fameux psychiatre fantôme. 2e nuit ici
Mon ami s’est sauvé de l’hôpital. Il est de retour chez nous, 6 e jour où je garde la maison, mes frères et lui. Lise, une amie de ma mère, lui avait arrangé un rendez-vous en psychiatrie. Mon ami avait confiance en elle. Lise m’appelle pour me dire qu’il a fracassé une vitre grillagée à l’hôpital et que maintenant il peut être dangereux. Défilé d’intervenants à la maison, puis il est emmené de force. Il menace. À 11:50 tout va être détruit! Je le suis déjà.
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