Canadien National et frissons. L'été on aimait se cacher entre les poutrelles d'acier de la voie ferrée qui enjambait le ruisseau. On cuisait là en attendant, dans les émanations du créozote et du diesel.
Puis on entendait le train. On hurlait à mort, le vacarme était dément, tout tremblait, kataklang, kataklang, kataklang, kataklang! Puis c'était fini, le rythme s'évanouissait. On entendait de nouveau couler le ruisseau et le son des insectes. Je rentrais à l'heure du souper, ma mère, encore en robe de chambre, trouvait que j'avais pris du soleil, ça lui faisait plaisir.
Illustrations, dessins, lithographies, littérature et comics
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