Il s'était réfugié chez nous. Je gardais la maison et mes frères pendant que mes parents étaient partis pour la semaine. Il ne dormait pas, restait dans la cave, se couvrait de gouache rouge. Mes frères étaient inquiets. J'en parlai à un ami commun qui trouva que je m'en faisais pour rien, qu'une bonne écoute des chums feraient l'affaire. Ok, good, je lui demandai de l'héberger à son tour, d'autant plus qu'il avait son propre logement. Au milieu de la nuit, l'ami à la grande écoute m'appelle. ¨Il vient de partir pour chez toi, la fournaise lui parle! ¨Puis, ç'a été de pire en pire...
Mon ami s’est sauvé de l’hôpital. Il est de retour chez nous, 6 e jour où je garde la maison, mes frères et lui. Lise, une amie de ma mère, lui avait arrangé un rendez-vous en psychiatrie. Mon ami avait confiance en elle. Lise m’appelle pour me dire qu’il a fracassé une vitre grillagée à l’hôpital et que maintenant il peut être dangereux. Défilé d’intervenants à la maison, puis il est emmené de force. Il menace. À 11:50 tout va être détruit! Je le suis déjà.
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